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Le cuivre
en 17 questions

La chambre d’agriculture de l’Hérault a organisé le 3 novembre le webinaire « Le cuivre, on en parle ? » dédié au cuivre en bio. 370 personnes y ont assisté.
Voici ce qu’il faut retenir de toutes les interventions.

Règlementation

Le lissage est-il toujours possible ?.

Oui, mais de moins en moins. Et à terme, il pourrait disparaître. C’est ce qu’a expliqué Nicolas Constant, de SudVinBio. Le cuivre a été réhomologué le 1er janvier 2019 à la dose de 28 kg/ha sur sept ans, soit 4 kg/ha/an.
L’Europe a laissé la possibilité aux États membres d’autoriser le lissage. Mais, en pratique, beaucoup ne le font pas, à l’instar de la France qui renouvelle les AMM (autorisation de mise sur le marché) arrivant à terme et en délivre de nouvelles en ajoutant la phrase SPe1 « pour protéger les organismes du sol, ne pas appliquer ce produit ou tout autre produit contenant du cuivre à une dose annuelle totale supérieure à 4 kg Cu/ha ». Dès lors que l’on utilise un cuivre avec cette phrase dans un programme, on ne peut plus faire de lissage. Aujourd’hui, deux générations de produits cupriques cohabitent encore : ceux dont l’AMM n’a pas encore été revue et qui peuvent être utilisés en lissage (à condition de n’employer que ceux-ci) et les autres. Cela ne va pas durer.
« Plus ça va, et moins il y a de produits permettant
le lissage. Dans quelques années, il risque de ne plus y en avoir. Et il faudra se limiter à 4 kg/ha/an de cuivre, quelle que soit la pression du mildiou », a insisté Nicolas Constant.

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