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LA DISTRIBUTION garde le cap

Pas question de ralentir la dynamique engagée ces dernières années.
Coopératives et négoces multiplient les essais pour enrichir leur gamme de solutions de biocontrôle. Mais faute de produits sur certains marchés, l’offre reste parfois faible. Pourtant la demande des agriculteurs est là.
La formation des équipes terrain reste primordiale pour accompagner au mieux le déploiement de ces spécialités.

[...]

LE PRIX RESTE UN FREIN

Pour être efficaces, ces spécialités doivent être bien positionnées.
Ainsi, Stéphane Rolland, technico- commercial pour le groupe Perret, hésite à proposer certains produits, compliqués à utiliser.
Autre frein pour déployer massivement ces solutions, leur prix.
Certaines solutions de biocontrôle coûtent, pour un même usage, en moyenne 15 à 20 % plus cher que les produits phytosanitaires classiques.
« Cette année, dans mon secteur (autour de Bagnols-sur-Cèze, ndlr), une majorité des viticulteurs a été impactée par le gel, et la plupart ne sont pas assurés. La trésorerie des exploitations va être très tendue et il est fort à parier qu’ils investiront avant tout dans les traitements les moins chers », confie-t-il.

« Les viticulteurs sont demandeurs de biocontrôle.
La confusion sexuelle, pour limiter les usages d’insecticide, se développe extrêmement vite. Dans notre secteur, près d’une exploitation sur dix y a recours. »

Stéphane Rolland,
Perret

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